Repenser l'enfermement, Habiter la réinsertion
Le projet concerne quatre pavillons modernes construits par André Poullain à la fin des années 1960, à l’entrée du bourg de Saint-Alban. Situés en promontoire, peu utilisés aujourd’hui, ils présentent d’importants défauts thermiques (absence d’isolation, humidité, menuiseries dégradées). Deux sont menacés de déconstruction. L’histoire du site est fortement marquée par l’expérience de François Tosquelles et de la psychothérapie institutionnelle : ouverture des soins, suppression des barrières entre patients et habitants, insertion par le travail agricole. Nous poursuivons cette philosophie en y implantant une prison ouverte à visée de réinsertion.
Le projet répond à la surpopulation carcérale (83 681 détenus pour 62 570 places en 2024) par une alternative sans barreaux, fondée sur le travail, la formation, et le lien au territoire (réseaux de filières pro autour de Saint-Chély, Mende, Saint-Flour).
Trois pavillons sont réhabilités pour accueillir 54 logements via trois types d’intervention :
Extrusion : création d’un patio, logements traversants nord-sud.
Extension : ajout d’un étage en bois (6 chambres).
Fusion : regroupement de deux anciennes chambres.
Le pavillon Maupassant accueille des espaces communs (cuisine, réfectoire). L’isolation est assurée en chaux-chanvre.
Le projet paysager (inspiré de l’agence List) valorise les vues, favorise la biodiversité et intègre des équipements sportifs. Une noue le long du GR65 marque l’entrée du site.
Le pavillon Simon devient un restaurant d’application (90 couverts, 15 détenus en formation) avec une extension bois. Une halle artisanale en réemploi accueille des formations (bois, pierre, métal). La blanchisserie est déplacée et repensée en bâtiment économe et discret. Une seconde phase prévoit une chaufferie bois.
Enfin, un abri pour randonneurs face au cimetière des fous, en matériaux de réemploi, redonne sens à ce lieu de mémoire.
Pourquoi Saint-Alban ?
Située à proximité de plusieurs établissements pénitentiaires (notamment la maison d’arrêt de Mende), Saint-Alban est stratégiquement positionnée pour accueillir ce type de structure. Elle bénéficie en outre d’un tissu local riche : industries, artisanat, établissements de formation. La prison ouverte constituerait aussi une opportunité économique pour la commune, en attirant de nouveaux habitants (personnels administratifs, enseignants, familles de détenus), tout en étant financée par l’État, la région et le département, sans impact direct sur le budget municipal.
PROJET REALISER AVEC HATON EVE_CORGIE_DAMIEN




























Repenser l'enfermement, Habiter la réinsertion
Le projet concerne quatre pavillons modernes construits par André Poullain à la fin des années 1960, à l’entrée du bourg de Saint-Alban. Situés en promontoire, peu utilisés aujourd’hui, ils présentent d’importants défauts thermiques (absence d’isolation, humidité, menuiseries dégradées). Deux sont menacés de déconstruction. L’histoire du site est fortement marquée par l’expérience de François Tosquelles et de la psychothérapie institutionnelle : ouverture des soins, suppression des barrières entre patients et habitants, insertion par le travail agricole. Nous poursuivons cette philosophie en y implantant une prison ouverte à visée de réinsertion.
Le projet répond à la surpopulation carcérale (83 681 détenus pour 62 570 places en 2024) par une alternative sans barreaux, fondée sur le travail, la formation, et le lien au territoire (réseaux de filières pro autour de Saint-Chély, Mende, Saint-Flour).
Trois pavillons sont réhabilités pour accueillir 54 logements via trois types d’intervention :
Extrusion : création d’un patio, logements traversants nord-sud.
Extension : ajout d’un étage en bois (6 chambres).
Fusion : regroupement de deux anciennes chambres.
Le pavillon Maupassant accueille des espaces communs (cuisine, réfectoire). L’isolation est assurée en chaux-chanvre.
Le projet paysager (inspiré de l’agence List) valorise les vues, favorise la biodiversité et intègre des équipements sportifs. Une noue le long du GR65 marque l’entrée du site.
Le pavillon Simon devient un restaurant d’application (90 couverts, 15 détenus en formation) avec une extension bois. Une halle artisanale en réemploi accueille des formations (bois, pierre, métal). La blanchisserie est déplacée et repensée en bâtiment économe et discret. Une seconde phase prévoit une chaufferie bois.
Enfin, un abri pour randonneurs face au cimetière des fous, en matériaux de réemploi, redonne sens à ce lieu de mémoire.
Pourquoi Saint-Alban ?
Située à proximité de plusieurs établissements pénitentiaires (notamment la maison d’arrêt de Mende), Saint-Alban est stratégiquement positionnée pour accueillir ce type de structure. Elle bénéficie en outre d’un tissu local riche : industries, artisanat, établissements de formation. La prison ouverte constituerait aussi une opportunité économique pour la commune, en attirant de nouveaux habitants (personnels administratifs, enseignants, familles de détenus), tout en étant financée par l’État, la région et le département, sans impact direct sur le budget municipal.
PROJET REALISER AVEC HATON EVE_CORGIE_DAMIEN
repenser l'enfermement habiter la réinsertion



















